EN AVANT VERS LE R.I.C
Françaises, Français,
Chères Concitoyennes et Chers Concitoyens,
C’est en avant vers le RIC dont la France a besoin et non en marche vers une gouvernance mondiale dont les intérêts sont ceux des milliardaires du monde entier.
Depuis très longtemps, nous réfléchissons, nous analysons, nous écoutons, et nous constatons que notre pays se détériore d’année en année et que nous sommes en marche vers la décadence. Nous aimons notre pays et nous avons mal à notre France. Nous ne prétendons pas être les seuls. Quelques associations non partisanes, dont les Agoras Citoyennes de France, comptent dans leur rang des analystes de grande qualité qui ne sont jamais consultés et encore moins écoutés, car les solutions qu’ils proposent ne défendent pas l’intérêt des gouvernants mais celui de la France. Ils s’attaquent aux origines du mal et non aux conséquences.
Notre système politique, notre démocratie représentative, laisse la place à des élus carriéristes, souvent influencés par des lobbystes qui ont su se faufiler dans les arcanes du pouvoir, qui se préoccupent surtout de leur situation personnelle et l’avenir de la France n’est malheureusement pas leur préoccupation première. Ils traitent les problèmes, à leur manière et au jour le jour. Or gouverner c’est avant tout prévoir et pour cela il est nécessaire d’avoir un Président qui possède les qualités d’un homme d’état et qui sait analyser, écouter les personnes concernées directement par les problèmes étudiés, avant de décider. Qui sait déterminer quelles sont les décisions d’avenir à prendre et non d’être obligé d’éteindre en permanence les feux qu’il a lui-même allumé. Le Président de la République ne doit pas être un pompier de service, mais un visionnaire à l’écoute de son pays. Il doit être expérimenté civilement et pas obligatoirement politiquement car c’est plutôt un handicap vis-à-vis des électeurs, d’où l’absentéisme constaté.
Nous avons le devoir de sortir de cette situation de plus en plus grave et ce ne sont pas ceux qui nous gouvernent mal depuis des décennies qui nous en épargnerons et changerons de logiciel politique qui privilégie les idéaux et les dogmes au détriment du pragmatisme et du bon sens des Français. Ces Français en ont assez d’être sous le joug d’oligarques et méprisés. C’est pourquoi la colère gronde. C’est pourquoi les manifestations et les grèves se multiplient alors que ce n’est pas la bonne solution, car ce sont toujours les mêmes qui en subissent les conséquences et ça ne solutionne rien. La vision de chienlit régulière devient intolérable. Mais pour éviter ces manifestations de mécontents, les vrais problèmes doivent être solutionnés.
La France a besoin d’une gouvernance à la main de fer dans un gant de velours, expérimentée et sous contrôle de ses administrés et non pas une gouvernance attachée au dogme et a l’idéologie d’un parti politique de droite ou de gauche devenu soi-disant majoritaire mais qui en réalité ne l’est aucunement.
Pour faire évoluer favorablement cette situation délicate il est nécessaire de Changer la manière de faire de la politique en mobilisant les Citoyens Français et les associations dans une action collective unique.
Les députés, selon notre constitution, devraient être les représentants du peuple de France mais ils ne sont les représentants que du parti qui les a investis. Ils sont répartis, de droite à gauche, dans l’Assemblée Nationale, en fonction du résultat des élections législatives et regroupés par parti. Ils devraient être répartis par ordre alphabétique, ce serait nettement plus démocratique et moins sectaire.
Ces élections législatives étant organisées immédiatement derrière les élections présidentielles, il est logique que la majorité soit favorable au Président de la République élu quelques semaines auparavant, et investie par son parti. Ce calendrier doit être modifié, les députés devant être élus ou réélus à mi-mandat du Président. Cela changerait beaucoup de choses et les électeurs auraient la possibilité de sanctionner les mauvais élèves par rapport à leurs résultats. On ne signerait plus un chèque en blanc pour 5 années mais pour une expérience plus modérée. Mais les élus ne veulent pas de cette formule qui ne va pas dans leur sens.
Aujourd’hui nous avons : un Président entouré de quelques technocrates tous issus de la même école et choisis par lui qui est ainsi le seul maître à bord. Il use d’arguties hypocrites et parfois de mensonges dans des discours à base de marketing pour défendre ses décisions. Il ménage la chèvre et le choux dans l’espoir d’être réélu au risque d’être incohérent mais il n’est pas à une incohérence près.
Cette manière de gouverner, découle de la constitution de 1958, toujours en vigueur aujourd’hui, avec quelques ajouts depuis.
Le Sénat, élu par ses pairs, n’ayant qu’un pouvoir consultatif, puisqu’en dernier lieu, c’est l’Assemblée qui décide. Il ne sert pas à grand-chose. D’ailleurs le Général de Gaulle aurait voulu le supprimer, sans succès. Mais le référendum sur ce sujet avait été un plébiscite contre le Général de Gaulle vieillissant et non pour le maintien du Sénat.
Le Président choisi son Premier Ministre et fait mettre en œuvre une politique correspondant à son idéologie et préconisée par les lobbys qui ont souvent financés sa campagne. Ce qui est rarement conforme aux propositions programmatiques initiales ni aux souhaits d’une majorité de citoyens.
La seule manière de contester ou de proposer des aménagements législatifs, est, pour les citoyens, de descendre dans la rue ou de faire grève. Ces différentes contestations sont de ce fait le plus souvent communautaires donc par principe minoritaire dans le pays et parfois elles dégénèrent. Tout cela manque d’efficacité réelle et n’est que contreproductif. C’est une façon archaïque de faire de la politique qui facilite le diviser pour mieux régner de nos gouvernants.
Nous proposons de changer cette manière de faire, étant entendu, que le nombre de mécontents, est très largement supérieur à celui des satisfaits du système. Ce qui provoque un abstentionnisme record et met la République en danger. Il faut renverser cette tendance.
Aujourd’hui c’est une révolution par internet et par les urnes qu’il faut faire et non sanglantes et destructives dans les rues de nos villes
LE PATRIOTISME EST UNE FIERTE
Pour parer à cette manière du passé de gouverner, dans chaque circonscription, pourraient s’organiser des groupes de citoyens responsables, volontaires pour participer une fois par mois à des soirées débats sur la situation politique du pays et faire des propositions concrètes à cet égard, à l’issue d’un vote.
Un groupe national, se réunira, à l’issue de ces réunions débats, pour centraliser toutes les propositions et sélectionner celles qui pourront faire l’objet de pétitions parce qu’elles seront majoritaires dans les réunions territoriales au niveau national. Les pétitions nationales ayant recueilli un nombre suffisant de signatures (il pourrait être de 1 % du corps électoral comme en Suisse par exemple), feront l’objet obligatoirement d’un référendum national d’initiative citoyenne.
Pour que cette innovation démocratique se produise, une réforme de la constitution est nécessaire. C’est la première démarche à faire : défendre le référendum d’initiative citoyenne et en exiger l’installation.
Mais on peut envisager qu’à l’avenir un dialogue efficace s’installe entre les gouvernants et les Agoréens et qu’il n’y ait pas forcément besoin d’un référendum pour prendre les bonnes décisions. Ce dialogue complèterait le dialogue social qui ne concerne que les syndicats devenus non représentatifs. Les décisions qui en découlent sont le plus souvent démagogiques parce qu’elles traitent les conséquences et non les causes, donc inadaptées à un avenir serein de notre pays, car les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets.
Le groupe national, sera composé par des membres de chacun des groupes territoriaux. Ils auront été choisis ou tirés au sort, dans leur groupe respectif.
Cette nouvelle manière de faire de la politique, pourra s’adapter à chaque niveau territorial jugé nécessaire, soit communal ou régional.
Ces groupes seront qualifiés par une dénomination commune. Ce seront les Agoras Citoyennes de France : des ruches citoyennes, un collectif de citoyens responsables. Ces groupes proposeront des solutions aux Français, libres à eux de dire OUI ou de dire NON.
Bien entendu, il y aura lieu de mettre en place des règles de fonctionnement, afin que tout se passe sereinement et majoritairement pour instaurer une démocratie semi-directe à l’aide d’un outil essentiel : le R.I.C (référendum d’initiative citoyenne) dont la responsabilité sera confiée aux Administrés de notre pays : les Agorascitoyennesdefrance. Ces règles devront être définies lors de la constitution des groupes de travail.
A partir du moment où 80 % du peuple de France est favorable à une modification de la manière dont se prennent les décisions politiques dans notre pays, il est possible de convaincre suffisamment de citoyens, pour remédier à toutes les lacunes rencontrées et donner satisfaction à notre pays : La France. C’est là, l’essentiel démocratique.
Nous sommes aujourd’hui dans une grave crise sanitaire mondiale qui ne fera qu’empirer la situation car nous subissons aussi plusieurs crises simultanées et souvent liées entre elle :
- Crise politique Française
- Crise économique Française
- Crise monétaire Française
- Crise sociologique Française
- Crise du pouvoir d’achat Français
- Crise identitaire Française
Ces crises sont la conséquence de décisions ou de non décisions typiquement Françaises et ne peuvent être traitées que par la France et certainement pas sous l’influence de l’union européenne, mais sous l’influence du peuple de France qui doit avoir son mot à dire sur les grandes orientations décisionnelles.
L’Europe ne pouvant et ne devant être que fédéraliste et non généraliste. Nous ne pouvons et ne devons pas laisser de coté notre souveraineté. Ce problème doit être une condition sinequanon à notre maintien dans l’Union Européenne. Mais l’union a besoin de la France, donc une évolution doit être possible et proposée dans un référendum européen. C’est une question de courage, de volonté et de détermination. Il ne s’agit pas d’un frexit, mais d’une démocratie.
Les causes de nos crises sont connues et doivent être traitées fondamentalement. Nos gouvernants ne savent traiter maladroitement que les conséquences de ces crises.
Les solutions Françaises existent, il faut les faire proposer et accepter majoritairement par les électeurs français.
C’est la raison pour laquelle il est souhaitable que le prochain Président de la République en 2022, soit une femme ou un homme qui aura pour stratégie, de changer la manière de gouverner et s’engagera formellement sous peine d’être destitué, à instaurer le Référendum d’initiative citoyenne en proposant également au peuple, dès sa prise de pouvoir, les grandes réformes et les objectifs fixés pour son quinquenat par référendum. Cette nouvelle manière de faire, redonnera de la confiance aux Français car il est plus facile de se prononcer sur des réformes concrètes que sur des femmes ou des hommes que l’on ne connait pas vraiment. C’est la raison pour laquelle un référendum est plus mobilisateur qu’une élection législative.
S’il existe dans notre pays, et nous n’en doutons pas, de très nombreux Français soutenant cette démarche, et prêts à participer aux réunions de débats sur leur circonscription, les Agoras doivent avoir leur soutien. Si des administrés sont candidats à la députation, ou à la Présidence de la République qu’elles ou qu’ils le disent sur le site internet https://www.les agorascitoyennesdefrance.fr, tout comme ceux qui souhaitent nous apporter leur soutien.
C’est un challenge dynamisant et passionant. La France a besoin de ce changement de système politique, c’est indiscutable au vue du passé qui doit servir de leçon. C’est le devoir de tous les patriotes.
Mais il faut faire vite car 2022 c’est demain.
Les crises actuelles sont révélatrices de la nécessité d’une transformation de notre vieux pays en pays moderne qui aura su se réformer utilement. Il serait gravissime de ne pas agir pour changer la manière archaïque de faire de la politique et faire le choix du dynamisme, de la confiance et du respect des uns et des autres, en faisant en sorte que le peuple puisse s’exprimer librement et dans le calme et la sérénité.
Nous comptons sur vous