LA CRISE D’APRES

Le Collectif orientée vers une France libérée du joug de la politique politicienne

 

La crise d’après

Nous sommes de ceux qui disent : En Avant la France et non en marche vers une gouvernance mondiale ou une décroissance.

 

En France, le gouvernement drogue tout le monde avec de l’argent public emprunté au lieu d’entreprendre les nécessaires réformes structurelles. Les dépenses publiques vont représenter, en 2020, 63,6 % du PIB, contre 55,6 % en 2019, qui était déjà un chiffre astronomique. En 2020 nous aurons un coût de l’état le plus élevé de tout l’OCDE. Les échecs des politiques et de la gestion menées par Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron sont flagrants. Le Covid 19, donnant le coup de grâce.

Une crise bancaire n’est pas à exclure en 2021, la France devant s’adresser à l’Allemagne pour permettre à la BCE d’émettre encore davantage d’euros afin de renflouer son système bancaire exsangue, suite aux trop faibles marges bancaires provoquées par la baisse des taux d’intérêt et à l’augmentation des créances douteuses. Nous avons totalement perdu notre liberté d’action, donc notre souveraineté.

La nécessaire réforme des retraites est reportée aux calendes grecques, tandis que les entreprises zombies et les faillites, malgré les bas taux d’intérêt, vont déferler sur la France en 2021. L’État a, en effet, garanti jusqu’à 300 milliards d’euros de prêts, contre 40 pour l’Allemagne et 60 pour le Royaume-Uni. Quant aux comptes publics, ils vont encore davantage se dégrader, avec une dette publique et un déficit qui seront bien supérieurs aux 122,4 % et 8,5 % du PIB annoncés par Bercy. L’Italie, elle, sera au minimum à 160 % du PIB.

Aux États-Unis, la forte augmentation des contaminations au Covid-19 va de pair avec la forte augmentation du chômage. En novembre, seulement 5,8 millions d’Américains étaient au chômage, mais 19 millions d’Américains ont épuisé leurs droits et vivent, désormais, grâce aux seules aides mises en place en mars 2020 par le gouvernement fédéral. Le ratio dette/PIB, qui était d’environ 40 % en 1970, pourrait être de 200 % en 2021.

La Fed a annoncé depuis longtemps qu’elle ne relèverait pas les taux courts tant que le chômage n’aurait pas baissé suffisamment, mais l’élément nouveau radical est la nomination prochaine par Biden, au Trésor, de Janet Yellen, ancienne présidente de la Fed, adepte de la théorie monétaire moderne, qui va ouvrir toutes grandes les vannes des dépenses publiques et de la fausse monnaie créée par la Fed. Les deux piliers de la théorie monétaire moderne (TMM) sont la fusion de fait entre le Trésor et la Fed, ainsi qu’une dette illimitée. Il se trouve que le Japon a effectivement une dette de 250 % du PIB, sans croissance depuis trente ans, mais sa dette est détenue par des Japonais alors que la dette des États-Unis est détenue par des investisseurs étrangers.

La dette des États-Unis se terminera par une perte de confiance, une hausse des taux et l’effondrement du dollar, de Wall Street et de l’économie américaine. Augmenter une dette pour investir avec des investissements productifs porteurs de croissance forte se justifie, mais dépenser à fonds perdus en distribuant de l’argent emprunté pour boucher les trous ne peut conduire qu’à de nouveaux impôts, à l’hyperinflation et au défaut de paiement. Les seuls exemples concrets de TMM sont le Venezuela, le Zimbabwe et l’Allemagne en 1923.

La BCE rachète actuellement les trois quarts des dettes émises par la zone euro, c’est-à-dire qu’elle pratique en fait la monétisation interdite par les traités et ses statuts. Ce sont cette potion magique et les taux d’intérêt ridicules et négatifs de -0,432 % pour la France, -0,635 % pour l’Allemagne et 0,4449 % pour l’Italie qui expliquent les bulles sur les marchés des actions.

En Allemagne, la question se pose déjà de mettre un frein sur les dépenses. Les débats vont faire rage en 2021 avec l’impossibilité de basculer dans l’austérité, jusqu’à l’hyperinflation ou à ce que tout explose en 2022, suite à la perte de confiance, comme aux États-Unis.

CONCLUSION :

La situation financière mondiale est inquiétante. A ce niveau, le Covid fait aussi des ravages.

On peut se poser de multiples questions sur ce qui va advenir de la vie dans le monde après le passage de cette tempête.

Les gouvernants Français ont pris la décision, quoiqu’il en coute, d’indemniser le plus fortement possible les victimes du confinement. Cette mesure va permettre de sauver les entreprises les mieux portantes et protéger au minimum les plus touchés dans leur vie, par le Covid et qui sont contraints de mettre la clef sous la porte. Tout cela dénonce ce que défendent les grands perdants de cette crise : Mieux vaut travailler que d’être assistés on ne peut remplacer la dignité par l’indignité. Cette posture est lourde de conséquence et ne peut qu’intensifier les crises.

A la sortie, l’endettement sera colossal et il est bien dit que les dettes devront se rembourser.

Comment et sur quelle durée, c’’est une autre histoire.

Le champ de ruines que le Covid va laisser derrière lui sera certainement très long à effacer.

Une chose est sure, la France, qui vit très largement au-dessus de ses moyens, va être obligée de faire des coupes sombres dans son train de vie. Si elle ne le fait pas, c’est la faillite assurée.

Mais rien ne se fera avant 2022, date à laquelle auront lieu les prochaines élections présidentielles. Le futur Président va avoir une tâche très compliquée, et si ce n’est pas Emmanuel MACRON, alors tout lui sera mis sur le dos par le nouvel élu, qui sera dans l’obligation de se transformer en Madame ou Monsieur Propre et prendre des mesures drastiques dans tous les domaines et il n’y aura pas d’administrés épargnés.

Voilà une raison de plus, pour transformer notre système politique et mettre en place un contrepouvoir citoyen, afin que dans les purges à venir, un équilibre soit respecté et que toutes les économies de gestion soient mises en œuvre. Ce qui pour l’instant est loin d’être le cas.

Réformes des structures, baisse drastique du nombre d’élus, suppression de tous les comités Théodule, du Sénat, du Conseil Economique et social, de la chasse aux gaspis avec un grand Ministère d’état chargé des   gaspis et   de la réforme de l’état.

Ce programme une fois établi, devra être soumis au peuple de France par référendum. Ce référendum étant précédé d’un grand débat National. Cette action devant être la première mise en œuvre par le nouveau Président.

C’est là, que les Agoras Citoyennes de France auront une immense responsabilité à assumer, pour influencer toutes ces mesures à prendre sans délai en respectant le traitement équitable de tous les Citoyens, y compris celui des gouvernants, des anciens gouvernants et de tous les élus.

L’objectif N° 1, la remise en état de l’économie et la lutte contre le chômage en retrouvant de larges marges de manœuvre afin de redonner aux entreprises une bonne compétitivité et aux Français un pouvoir d’achat raisonnable donc amélioré. Ce n’est pas la quadrature du cercle à condition de tout mettre sur la table, sans préjugés dogmatiques.

Travailler plus, produire plus et gagner plus. Il n’y a aucune autre solution, sinon c’est la porte ouverte à ce que certains appellent de leurs vœux et considèrent comme inévitable : la décroissance.

Parler de décroissance, c’est affirmer que les temps à venir sont voués à une sortie de la modernité et à une certaine passivité, à une certaine résignation. En parler cela flatte certains égos, mais le vivre, c’est une toute autre histoire de technocratie.

La décroissance est un concept à la fois politiqueéconomique et social, né dans les années 1970 et selon lequel la croissance économique apporte plus de nuisances que de bienfaits à l’humanité.

Selon les acteurs du mouvement de la décroissance, le processus d’industrialisation a trois conséquences négatives : des dysfonctionnements de l’économie (chômage de masse, précarité, etc.), l’aliénation au travail (stressharcèlement moral, multiplication des accidents, etc.) mais le chômage, c’est pire !!! et la pollution, responsable de la détérioration des écosystèmes et de la disparition de milliers d’espèces animales. L’action de l’homme sur la planète a fait entrer celle-ci dans ce que certains scientifiques considèrent comme une nouvelle époque géologique, appelée l’Anthropocène (qui aurait succédé à l’Holocène), et cette action menacerait l’espèce humaine elle-même. L’objectif de la décroissance est de cesser de faire de la croissance un objectif.

Ne se référant à aucun courant doctrinal mais partant d’un axiome de base — « On ne peut plus croître dans un monde fini » —1, les « décroissants » (ou « objecteurs de croissance », même si certains considèrent ces deux dénominations comme différentes) se prononcent pour une éthique de la simplicité volontaire. Concrètement, ils invitent à réviser les indicateurs économiques de richesse, en premier lieu le PIB, et à repenser la place du travail dans la vie, pour éviter qu’il ne soit aliénant, et celle de l’économie, de sorte à réduire les dépenses énergétiques et ainsi l’empreinte écologique. Leur critique s’inscrit dans la continuité de celle du productivisme, amorcée durant les années 1930 et qui dépasse celle du capitalisme et celle de la société de consommation, menée pendant les années 1960. Il faut rappeler ici que les décisions de 1930 ont fait suite à la terrible crise de 1929, à laquelle il fallait apporter des solutions.

On peut bien entendu défendre cette théorie. MAIS, il y a un gros mais, étant donné que l’on ne peut distribuer que ce que l’on gagne, c’est accepter la baisse de revenus et donc la baisse très importante du pouvoir d’achat, donc de la capacité à bien vivre et au refus d’un certain bien être. Je ne suis pas sûr que les Français soient prêts à refuser la modernité et un certain confort, gagné avec le temps.

Je suis plutôt pour la re croissance de la France, en éliminant toutes les déperditions de ressources ce qui   permettrait de produire mieux, d’exporter plus et de défendre la grandeur de la France plutôt que d’écouter les mauvaises sirènes des objecteurs de croissance.

Je préfère défendre l’intelligence collective plutôt que le défaitisme de quelques-uns. Je préfère le dynamisme à l’inertie. Construire une nouvelle vie dans nos campagnes et éviter les univers concentrationels que nous connaissons. Cela permettrait de reconstruire la France en regroupant toutes les petites communes et en les dotant ainsi d’une meilleure organisation et non d’une désertification.

Il n’est pas impossible de penser et de faire en sorte que cette re croissance puisse être conciliable, avec le respect de certaines contraintes dues au devenir de la planète.

Le mot essentiel est dit : Le Respect dans tous les aspects de la vie quotidienne doit être une exigence naturelle. Ce mot devrait être inscrit en lettre d’or, dans notre constitution.

Il doit être incorporé dans le programme de l’instruction national et inculqué aux enfants dès leur plus jeune âge et réitéré dans toutes les étapes de leurs études.

En effet, c’est l’une des mauvaises conséquences de Mai 1968, à laquelle il faut impérativement remédier.

La France, Notre France, possède en elle, toutes les ressources nécessaires pour redevenir le pays des Lumières, le pays ou l’on sait bien vivre, le pays qui retrouve son autonomie, sa liberté, sa science de l’humanisme, son réalisme, qui chasse toute idée d’oligarchie et qui sait purifier sa politique intérieure comme extérieure.

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